Les réseaux privés virtuels (RPV) vous permettent d’établir un canal de communication sécurisé entre votre appareil informatique et un serveur. Après vous être connecté au serveur, vous pouvez accéder à un réseau privé qui héberge des fichiers de travail ou des applications ou bien utiliser le serveur comme relais vers du contenu Internet lorsque vous naviguez à partir d’un réseau public.
Traditionnellement, nous nous sommes toujours connectés aux systèmes en ligne à l’aide d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe. Cependant, ces justificatifs d’identité sont souvent compromis lorsque quelqu’un accède de manière illicite aux bases de données qui les contiennent ou lorsque nous sommes invités par la ruse à fournir de l’information à des fraudeurs ou des sites Web frauduleux (souvent par hameçonnage ou d’autres formes d’attaque d’ingénierie sociale). Une fois que ces justificatifs d’identité sont compromis, les fraudeurs peuvent les utiliser pour se connecter à des services en ligne connexes. Pire encore, les pirates peuvent accéder à plusieurs services lorsque les gens réutilisent les mêmes noms d’utilisateur et mots de passe.
Les appareils mobiles des Canadiens comportent plusieurs applications qui recueillent des renseignements personnels, y compris des identifiants intégrés à différentes composantes des appareils. Mais, quels sont précisément ces identifiants et comment sont-ils utilisés?
Le rançongiciel est un type de logiciel malveillant (maliciel) qui, une fois installé sur un appareil ou un système, bloque l’accès à l’appareil ou au système ou encore à son contenu ou à ses applications. Vous n’avez alors d’autre choix que de verser une rançon pour rétablir toutes les fonctions de l’appareil. Des pirates informatiques ciblent des renseignements personnels ou sensibles au moyen d’un rançongiciel ou y ont accès en fouinant dans les ordinateurs ou les réseaux d’une organisation. Divers appareils sont touchés, notamment ceux utilisant une plateforme Windows, OS X ou Android. Des pirates ont ainsi attaqué des fournisseurs de soins de santé, des services de police, des écoles publiques, des universités et divers types d’entreprises ainsi que des internautes. Et le problème ne cesse de prendre de l’ampleur : selon les estimations de Symantec, les Canadiens ont été victimes de plus de 1 600 attaques par rançongiciel chaque jour en 2015.