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États financiers vérifiés 2018-2019

Commissariat à la protection de la vie privée du Canada


Déclaration de responsabilité de la direction

La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice terminé le 31 mars 2019 et tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada (le « Commissariat »). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des politiques comptables du gouvernement, lesquelles s’appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public.

La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l’importance relative des postes en question. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du Commissariat. Les renseignements financiers présentés aux fins de l’établissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels du Commissariat concordent avec ces états financiers.

Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d’autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.

La direction veille également à assurer l’objectivité et l’intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement; en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres du Commissariat soient au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en procédant tous les ans à une évaluation fondée sur le risque de l’efficacité du système de CIRF.

Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l’efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires.

Une évaluation fondée sur le risque de CIRF pour l'exercice s'étant terminé le 31 mars 2019 a été réalisée conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et ses résultats ainsi que les plans d'action qui en découlent sont résumés en annexe.

L'efficacité et le caractère adéquat du système de contrôle interne sont aussi revus par le comité de vérification interne qui surveille les responsabilités de la direction de maintenir des systèmes de contrôle adéquats et d'assurer la qualité des rapports financiers, et qui recommande les états financiers au commissaire.

Le Bureau du vérificateur général, auditeur indépendant du gouvernement du Canada a émis une opinion sur la présentation fidèle des états financiers du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada sans donner d'opinion de l'auditeur au sujet de l'évaluation annuelle de l'efficacité des contrôles internes du Commissariat en matière de rapports financiers.

Le commissaire à la protection de la vie privée du Canada.

(La version originale a été signée par)

Daniel Therrien

Gatineau, Canada
Date: 22 août 2019

Sous-commissaire et agent principal des finances,

(La version originale a été signée par)

Daniel Nadeau CPA CGA

Gatineau, Canada
Date: 22 août 2019


Rapport de l’auditeur indépendant

Au président de la Chambre des communes et au président du Sénat

Rapport sur l’audit des états financiers

Opinion

Nous avons effectué l’audit des états financiers du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada (le « commissariat »), qui comprennent l’état de la situation financière au 31 mars 2019, et l’état des résultats et de la situation financière nette, l’état de la variation de la dette nette et l’état des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, ainsi que les notes annexes, y compris le résumé des principales méthodes comptables.

À notre avis, les états financiers ci joints donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière du commissariat au 31 mars 2019, ainsi que des résultats de ses activités, de la variation de sa dette nette et de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux Normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Fondement de l’opinion

Nous avons effectué notre audit conformément aux normes d’audit généralement reconnues du Canada. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Responsabilités de l’auditeur à l’égard de l’audit des états financiers » du présent rapport. Nous sommes indépendants du commissariat conformément aux règles de déontologie qui s’appliquent à l’audit des états financiers au Canada et nous nous sommes acquittés des autres responsabilités déontologiques qui nous incombent selon ces règles. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit.

Responsabilités de la direction et des responsables de la gouvernance à l’égard des états financiers

La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle des états financiers conformément aux Normes comptables canadiennes pour le secteur public, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d’états financiers exempts d’anomalies significatives, que celles ci résultent de fraudes ou d’erreurs.

Lors de la préparation des états financiers, c’est à la direction qu’il incombe d’évaluer la capacité du commissariat à poursuivre son exploitation, de communiquer, le cas échéant, les questions relatives à la continuité de l’exploitation et d’appliquer le principe comptable de continuité d’exploitation, sauf si la direction a l’intention de liquider le commissariat ou de cesser son activité ou si aucune autre solution réaliste ne s’offre à elle.

Il incombe aux responsables de la gouvernance de surveiller le processus d’information financière du commissariat.

Responsabilités de l’auditeur à l’égard de l’audit des états financiers

Nos objectifs sont d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers pris dans leur ensemble sont exempts d’anomalies significatives, que celles ci résultent de fraudes ou d’erreurs, et de délivrer un rapport de l’auditeur contenant notre opinion. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, qui ne garantit toutefois pas qu’un audit réalisé conformément aux normes d’audit généralement reconnues du Canada permettra toujours de détecter toute anomalie significative qui pourrait exister. Les anomalies peuvent résulter de fraudes ou d’erreurs et elles sont considérées comme significatives lorsqu’il est raisonnable de s’attendre à ce que, individuellement ou collectivement, elles puissent influer sur les décisions économiques que les utilisateurs des états financiers prennent en se fondant sur ceux ci.

Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’audit généralement reconnues du Canada, nous exerçons notre jugement professionnel et faisons preuve d’esprit critique tout au long de cet audit. En outre :

  • nous identifions et évaluons les risques que les états financiers comportent des anomalies significatives, que celles ci résultent de fraudes ou d’erreurs, concevons et mettons en œuvre des procédures d’audit en réponse à ces risques, et réunissons des éléments probants suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative résultant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne;
  • nous acquérons une compréhension des éléments du contrôle interne pertinents pour l’audit afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne du commissariat;
  • nous apprécions le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que des informations y afférentes fournies par cette dernière;
  • nous tirons une conclusion quant au caractère approprié de l’utilisation par la direction du principe comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments probants obtenus, quant à l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou situations susceptibles de jeter un doute important sur la capacité du commissariat à poursuivre son exploitation. Si nous concluons à l’existence d’une incertitude significative, nous sommes tenus d’attirer l’attention des lecteurs de notre rapport sur les informations fournies dans les états financiers au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas adéquates, d’exprimer une opinion modifiée. Nos conclusions s’appuient sur les éléments probants obtenus jusqu’à la date de notre rapport. Des événements ou situations futurs pourraient par ailleurs amener le commissariat à cesser son exploitation;
  • nous évaluons la présentation d’ensemble, la structure et le contenu des états financiers, y compris les informations fournies dans les notes, et apprécions si les états financiers représentent les opérations et événements sous-jacents d’une manière propre à donner une image fidèle.

Nous communiquons aux responsables de la gouvernance notamment l’étendue et le calendrier prévus des travaux d’audit et nos constatations importantes, y compris toute déficience importante du contrôle interne que nous aurions relevée au cours de notre audit.

Rapport relatif à la conformité aux autorisations spécifiées

Opinion

Nous avons effectué l’audit de la conformité aux autorisations spécifiées des opérations du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada dont nous avons pris connaissance durant l’audit des états financiers. Les autorisations spécifiées à l’égard desquelles l’audit de la conformité a été effectué sont les suivantes : la Loi sur la gestion des finances publiques et ses règlements ainsi que la Loi sur la protection des renseignements personnels.

À notre avis, les opérations du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada dont nous avons pris connaissance durant l’audit des états financiers sont conformes, dans tous leurs aspects significatifs, aux autorisations spécifiées susmentionnées.

Responsabilités de la direction à l’égard de la conformité aux autorisations spécifiées

La direction est responsable de la conformité du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada aux autorisations spécifiées indiquées ci-dessus, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la conformité du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada à ces autorisations spécifiées.

Responsabilités de l’auditeur à l’égard de l’audit de la conformité aux autorisations spécifiées

Nos responsabilités d’audit comprennent la planification et la mise en œuvre de procédures visant la formulation d’une opinion d’audit et la délivrance d’un rapport sur la question de savoir si les opérations dont nous avons pris connaissance durant l’audit des états financiers sont en conformité avec les exigences spécifiées susmentionnées.

Pour le vérificateur général du Canada par intérim,

(La version originale a été signée par)

Riowen Yves Abgrall, CPA, CA Directeur principal

Ottawa Canada
Le 22 août 2019


État de la situation financière

 
Au 31 mars
(en milliers de dollars)
2019 2018
Passifs
Créditeurs et charges à payer (note 4) 2 271 2 689
Salaires à payer 1 889 1 456
Indemnités de vacances et congés compensatoires 1 039 960
Avantages sociaux futurs (note 5) 687 757
Total des passifs 5 886 5 862
 
Actifs financiers
Montant à recevoir du Trésor (note 2c) 3 976 3 849
Débiteurs et avances (note 6) 352 484
Total des actifs financiers nets 4 328 4 333
 
Dette nette 1 558 1 529
 
Actifs non financiers
Charges payées d’avance 193 115
Immobilisations corporelles (note 7) 2 275 2 586
Total des actifs non financiers 2 468 2 701
 
Situation financière nette 910 1 172
 
Obligations contractuelles (note 8)
Événement subséquent (note 11)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Approuvé par:

Le commissaire à la protection de la
vie privée du Canada.

(La version originale a été signée par)

Daniel Therrien
Gatineau, Canada
Date : août 2019

Sous-commissaire et
agent principal des finances.

(La version originale a été signée par)

Daniel Nadeau CPA CGA
Gatineau, Canada
Date : août 2019


État des résultats et de la situation financière nette

 
Pour l’exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
2019
Résultats prévus
(note 2a)
2019 2018
Charges
Protection du droit à la vie privée 20 215 21 076 21 443
Services internes 8 383 7 540 7 530
Total des charges 28 598 28 616 28 973
Revenus
Services de soutien internes 200 174 150
Total des revenus 200 174 150
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 28 398 28 442 28 823
 
Financement du gouvernement et transferts
Encaisse nette fournie par le gouvernement 25 100 24 967 24 382
Variations des montants à recevoir du Trésor 62 127 1 254
Transfert de compte recevables par d'autres ministères - (2) (7)
Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 9) 3 190 3 088 3 253
Total du financement du gouvernement et transferts 28 352 28 180 28 882
Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts 47 262 (59)
 
Situation financière nette - début de l'exercice 756 1 172 1 113
Situation financière nette - fin de l'exercice 710 910 1 172
Information sectorielle (note 10)
Renseignements comparatifs (note 12)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

État de la variation de la dette nette

 
Pour l’exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
2019
Résultats prévus
(note 2a)
2019 2018
Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement et transferts 46 262 (59)
 
Variation due aux immobilisations corporelles
Acquisition d’immobilisations corporelles (note 7) 502 297 564
Amortissement des immobilisations corporelles (note 7) (501) (608) (503)
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles incluant les ajustements - - (19)
Total de la variation due aux immobilisations corporelles 1 (311) 42
 
Augmentation (diminution) des charges payées d'avance - 78 (130)
 
Augmentation (diminution) nette de la dette nette 47 29 (147)
Dette nette – début de l’exercice 1 702 1 529 1,676
Dette nette – fin de l’exercice 1 749 1 558 1 529
 
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

État des flux de trésorerie

 
Pour l’exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)
2019 2018
 
Activités de fonctionnement
 
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et transferts 28 442 28 823
 
Éléments n’affectant pas l’encaisse :
Amortissement des immobilisations corporelles (608) (503)
Perte nette sur aliénation d’immobilisations corporelles incluant les ajustements - (5)
Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 9) (3 088) (3 253)
 
Variations de l’état de la situation financière :
(Diminution) augmentation des débiteurs et avances (132) 127
Augmentation (diminution) des charges payées d'avance 78 (130)
Augmentation des passifs (note 4) (397) (824)
Transfert de compte débiteurs de (à) d'autres ministères 2 (7)
Encaisse utilisée par les activités de fonctionnement 24 297 24 228
 
Activités d'investissement en immobilisations
 
Acquisition d’immobilisations corporelles (note 7) 670 155
Encaisse utilisée par les activités en immobilisations 670 155
 
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada 24 967 24 383
 
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Notes complémentaires aux états financiers

pour l’exercice terminé le 31 mars

1. Pouvoirs et objectifs

Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada (le « Commissariat ») a été créé en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels, en vigueur depuis le 1er juillet 1983. Le commissaire à la protection de la vie privée est un haut fonctionnaire du Parlement, qui est indépendant et nommé par le gouverneur en conseil après approbation par résolution du Sénat et de la Chambre des communes. Le Commissariat est énuméré sous l'annexe I.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques et est financé au moyen de crédits annuels. Le Commissaire rend des comptes directement au Parlement.

Les responsabilités essentielles du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada sont:

Protection du droit à la vie privée : Assurer la protection du droit à la vie privée des Canadiens; faire respecter les obligations en matière protection de la vie privée des organisations du gouvernement fédéral et du secteur privé; conseiller le Parlement sur les implications potentielles sur la vie privée des lois et des programmes proposés; promouvoir une meilleure compréhension des obligations découlant de la législation fédérale sur la protection de la vie privée.

Services internes : On entend par services internes les groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme des services de soutien aux programmes ou qui sont requis pour respecter les obligations d’une organisation. Les services internes renvoient aux activités et aux ressources de 10 catégories de services distinctes qui soutiennent l’exécution des programmes au sein de l’organisation, sans égard au modèle de prestation des services internes du ministère. Les 10 catégories de services sont : services de gestion et de surveillance, services des communications, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l’information, services des technologies de l’information, services de gestion des biens, services de gestion du matériel et services de gestion des acquisitions.

Les objectifs du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada sont :

  • examiner les plaintes, mener des vérifications et intenter des poursuites judiciaires en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques;
  • publier de l’information sur les pratiques relatives au traitement des renseignements personnels dans les secteurs public et privé;
  • appuyer et effectuer des recherches sur des enjeux liés à la protection de la vie privée et en faire connaître les conclusions; et
  • sensibiliser la population aux enjeux touchant la protection de la vie privée et les lui faire comprendre, notamment comparaître devant le Parlement concernant des mesures législatives proposées et des études sur les sujets touchant le droit à la vie privée des Canadiens.

2. Sommaire des principales conventions comptables

Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du gouvernement énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

(a) Autorisations parlementaires

Le Commissariat est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties au Commissariat ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l'état des résultats et de la situation financière nette ainsi que dans l'état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Charges » et « Revenus » de l'état des résultats et de la situation financière nette correspondent aux montants rapportés dans l’état des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2018-2019. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Financement du gouvernement et transferts » de l’état des résultats et de la situation financière nette ont été préparés aux fins de gestion interne et n'ont pas été publiés précédemment.

Le risque de liquidité est le risque que le Commissariat éprouve des difficultés à honorer des engagements liés à des passifs financiers. Pour gérer ce risque, l’entité se doit de gérer ses activités et ses dépenses dans le respect des crédits qui ont été approuvés par le Parlement ou des limites des dotations approuvées par le Conseil du Trésor.

Chaque année, le Commissariat présente au Parlement des informations sur les dépenses prévues dans le Budget des dépenses. Ces estimations aboutissent au dépôt de projets de loi de crédits (qui une fois adoptés deviennent des lois de crédits), conformément au cycle des rapports sur les dépenses gouvernementales. Le Commissariat procède ensuite aux engagements des dépenses de manière à ce que les soldes non grevés des affectations et des crédits budgétaires fassent régulièrement l'objet d'une surveillance et de rapports, pour s'assurer que les crédits suffiront pour toute la période et pour veiller à ne pas les dépasser.

Conformément à l’article 32 de la Loi sur la gestion des finances publiques, la politique de gestion du risque de liquidité du Commissariat stipule ce qui suit : Il ne peut être passé de marché ou autre entente prévoyant un paiement, dans le cadre d’un programme auquel est affecté un crédit ou un poste figurant dans les prévisions de dépenses alors déposées devant la Chambre des communes et sur lequel le paiement sera imputé, que si le solde disponible non grevé du crédit ou du poste est suffisant pour l’acquittement de toutes les dettes contractées à cette occasion pendant l’exercice au cours duquel a lieu la passation.

L’exposition au risque de l’entité, et ses objectifs, politiques et processus de gestion et d’évaluation de ce risque n’ont pas changé de manière notable par rapport à l’exercice précédent.

(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement

Le Commissariat fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le Commissariat est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le Commissariat sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.

(c) Montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)

Le montant à recevoir du Trésor découle d'un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les autorisations du Commissariat et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que le Commissariat a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs. Ce montant n'est pas considéré comme un instrument financier.

(d) Revenus

Les revenus provenant des services de soutien internes pour des services en technologie de l'information sont comptabilisés dans l'exercice pendant lequel les opérations ou les faits sousjacents surviennent.

(e) Charges

Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d'exercice :

  • Les paiements de transfert sont comptabilisés à titre de charges lorsque les autorisations de paiement existent et que le bénéficiaire a satisfait aux critères d'admissibilité ou a rempli les conditions d'admissibilité établies dans le cadre du programme. En ce qui concerne les paiements de transfert ne faisant pas partie d'un programme existant, la charge est constatée lorsque le gouvernement annonce la décision d'effectuer un transfert ponctuel, dans la mesure où le Parlement a approuvé la loi habilitante ou l'autorisation de paiement avant que les états financiers ne soient achevés. Les paiements de transfert, qui deviennent remboursables lorsque les conditions spécifiées entrent en vigeur, sont comptabilisés en réduction des charges de transfert et comme montant à recevoir.
  • Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.
  • Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, services de paie et services d'audit sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif.

(f) Avantages sociaux futurs

  • Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime d'avantages sociaux à employeurs multiples administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du Commissariat au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du Commissariat découlant du régime. La responsabilité du Commissariat relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.
  • Indemnités de départ : Certains employés ont droit à des indemnités de départ, prévues dans leurs conventions collectives ou conditions d'emploi. Le coût de ces indemnités s'accumule à mesure que les employés rendent les services y donnant droit. Le passif pour indemnités de départ est estimé en vertu des conditions d'emploi des employés.

(g) Débiteurs et avances

Les débiteurs et avances sont présentés au moindre du coût ou de la valeur nette de réalisation. Une provision est établie pour les débiteurs dont le recouvrement est incertain.

Le risque de crédit est le risque qu'une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l'autre partie à subir une perte financière. L’entité n’est pas exposée à un risque de crédit important. L’entité fournit des services à d’autres ministères et organismes publics et à des organisations externes dans le cadre normal de ses activités. Les créances sont payables sur demande. Les créances représentent en majorité des sommes dues par d’autres ministères ou organismes publics du gouvernement du Canada, pour lesquels le risque potentiel de pertes est minime. L’exposition maximale de l’entité au risque de crédit est égale à la valeur comptable de ses créances.

Les débiteurs et avances sont présentés au moindre du coût ou de la valeur nette de réalisation. Une provision est établie pour les débiteurs dont le recouvrement est incertain.

(h) Immobilisations corporelles

Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 2 500 $ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Le Commissariat n'inscrit pas à l'actif les biens incorporels.

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative, comme suit :

Catégorie d’immobilisations Période d’amortissement
Matériel et outillage 3 ans
Matériel informatique 3 à 5 ans
Logiciels informatiques 3 ans
Autre matériel 10 ans
Véhicules 5 ans
Améliorations locatives Le moindre du reste de la durée du bail ou de la durée de vie utile de l’amélioration

(i) Incertitude relative à la mesure

La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des revenus et des charges présentés dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif au titre d'avantages sociaux futurs et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.

(j) Opérations entre apparentés

Les opérations entre apparentés, autres que les opérations interentités, sont comptabilisés à la valeur d'échange. Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisés sur une base brute et sont évalués à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit:

  1. Les services à recouvrement de coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses sur une base brute et mesurés à la valeur.
  2. Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés aux fins des états financiers à la valeur comptable.

3. Autorisations parlementaires

Le Commissariat reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d'autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et de la situation financière nette et l'état de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d'un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets du Commissariat pour l'exercice diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l'exercice en cours utilisées

(en milliers de dollars) 2019 2018
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 28 442 28 823
 
Ajustements pour les éléments ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net mais qui n'ont pas d'incidence sur les autorisations :
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (3 088) (3 253)
Amortissement des immobilisations corporelles (608) (503)
Rajustement des créditeurs d'exercices précédents 123 9
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires (80) (123)
Diminution des avantages sociaux futurs 71 181
Autres 18 73
(3 564) (3 616)
Ajustements pour les postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net mais ayant une incidence sur les autorisations :
Acquisition d'immobilisations corporelles 297 564
Augmentation (diminution) des charges payées d'avance 78 (130)
Trop-payés salariaux 34 48
409 482
Autorisations de l'exercice en cours utilisées 25 287 25 689
 

(b) Autorisations fournies et utilisées

(en milliers de dollars) 2019 2018
Autorisations fournies :
Crédit 5 - Dépenses de programme 23 981 23 880
Montants législatifs 2 299 2 452
Total des autorisations 26 280 26 332
Moins:
Périmés : Fonctionnement (993) (643)
Autorisations de l'exercice en cours utilisées 25 287 25 689

4. Créditeurs et charges à payer

Le tabeau ci-dessous donne le détail des créditeurs et des charges à payer du Commissariat.

(en milliers de dollars) 2019 2018
Créditeurs - autres ministères et organismes 340 395
Créditeurs - parties externes 1 402 1 816
Charges à payer 529 478
Total des créditeurs et des charges à payer 2 271 2 689

5. Avantages sociaux futurs

(a) Prestations de retraite

Les employés du Commissariat participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services validables multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées en fonction de l'inflation.

Tant les employés que le Commissariat versent des cotisations couvrant le coût du régime. En raison de la modification de la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre de provisions liées au Plan d’action économique du Canada de 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants du régime au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les membres qui ont rejoint le régime à partir du 1er janvier 2013. Chaque groupe a un taux de cotisation distinct.

En 2018-2019, les charge s'élèvent à 1 603 405 $ (1 669 672 $ en 2017-2018). Pour les membres du groupe 1, la dépense représente environ 1,01 fois (1,01 fois pour 2017-2018) les cotisations des employés et, pour les membres du groupe 2, à environ 1,00 fois (1,00 pour 2017-2018) les cotisations des employés.

La responsabilité du Commissariat relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.

(b) Indemnités de départ

Le Commissariat verse des indemnités de départ aux employés en fonction de l'admissibilité, des années de service et du salaire à la cessation d'emploi.

Dans le cadre des négociations de conventions collectives avec certains groupes d'employés et les changements apportés aux conditions d'emploi des cadres et de certains employés non représentés, l'accumulation des indemnités de départ au titre du programme de paie des employés a cessé à compter de 2012. Les employés visés par ces changements ont eu la possibilité d'être payés immédiatement la valeur totale ou partielle des prestations accumulées à ce jour ou de percevoir la valeur totale ou restante de prestations à la cessation d'emploi dans la fonction publique. Ces modifications ont été intégrées dans le calcul de l'obligation d'indemnités de départ courus.

Ces indemnités ne sont pas financées d’avance d'avance. Les prestations seront prélevées sur les autorisations futures. Au 31 mars, les indemnités de départ totalisaient :

(en milliers de dollars) 2019 2018
Obligation au titre des prestations, début de l’exercice 757 938
Charge pour l’exercice (26) 18
Prestations versées pendant l’exercice (44) (199)
Obligation au titre des prestations, fin de l’exercice 687 757

6. Débiteurs et avances

Le tableau suivant donne le détail des débiteurs et des avances :

(en milliers de dollars) 2019 2018
Débiteurs – autres ministères et organismes 209 303
Débiteurs – parties externes 142 180
Avances aux employés 1 1
Débiteurs et avances 352 484

7. Immobilisations corporelles

Immobilisations corporelles : Coût
Coût
(en milliers de dollars)
Solde
d’ouverture
Acquisitions Aliénations et
ajustements
Solde de
clôture
Matériel et outillage 418 31 (196) 253
Matériel informatique 2 294 70 (583) 1,781
Logiciels informatiques 523 34 (132) 425
Autre matériel 321 - - 321
Véhicules 25 - - 25
Améliorations locatives 2 610 44 - 2 654
Biens en construction - 118 - 118
Total 6 191 297 (911) 5 577
Immobilisations corporelles : Amortissement cumulé
Amortissement cumulé
(en milliers de dollars)
Solde
d’ouverture
Amortissement Aliénations et
ajustements
Solde de
clôture
Matériel et outillage 327 37 (197) 167
Matériel informatique 1 656 231 (582) 1 305
Logiciels informatiques 406 45 (132) 319
Autre matériel 173 26 - 199
Véhicules 15 5 - 20
Améliorations locatives 1 028 264 - 1 292
Total 3 605 608 (911) 3 302
Immobilisations corporelles : Valeur comptable nette
Valeur comptable nette
(en milliers de dollars)
Solde
d’ouverture
Solde de
clôture
Matériel et outillage 91 86
Matériel informatique 638 476
Logiciels informatiques 117 106
Autre matériel 148 122
Véhicules 10 5
Améliorations locatives 1 582 1 362
Biens en construction - 118
Total 2 586 2 275

La charge d'ammortissement de l'exercice terminé le 31 mars 2019 s'élève à 608 000 $ (503 000 $ en 2017-2018)

L'acquisition d'immobilisations corporelles ainsi que la variation des passifs présentées dans l'état des flux de trésorerie incluent un montant de 409 000 $ pour l'acquisition d’immobilisations corporelles, puisque ce montant est en lien avec des activités d’investissement de 2017-2018 qui ont été payés en 2018-2019 et excluent un montant de 36 354 $ pour l'acquisition d’immobilisations corporelles, puisque ce montant est en lien avec des activités d’investissement de 2018-2019 qui restent à payer au 31 mars 2019.

8. Obligations contractuelles

De par leur nature, les activités du Commissariat peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels le Commissariat sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l'acquisition de biens ou services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :

Obligations contractuelles

(en milliers de dollars)
2020 2021 2022 2023 2024 et
exercices ultérieurs
Obligations contractuelles totales 164 164 164 164 494

9. Opérations entre apparentés

En vertu du principe de propriété commune, le Commissariat est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Le Commissariat conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales. Au cours de l'exercice, le ministère a reçu gratuitement des services communs d'autres ministères, comme il est indiqué ci-dessous.

(a) Services communs fournis gratuitement par d’autres ministères

Au cours de l'exercice, le Commissariat a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, services de paie et services d'audit. Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l'état des résultats et de la situation financière nette.

(en milliers de dollars) 2019 2018
Locaux 1 569 1 544
Cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires 1 427 1 615
Services de paie 5 19
Services d’audit 87 75
Total 3 088 3 253

(b) Autres transactions entre apparentés avec autres ministères et organismes

 
(en milliers de dollars) 2019 2018
Acquisition d'immobilisations corporelles 157 -
Charges 559 542
Revenus 174 150
Les charges inscrites à la section (b) n'incluent pas les services communs fournis gratuitement, déjà divulgués dans la section (a). Au cours de l'exercice, le Commissariat a fourni des services internes à un autre ministère, liés à la prestation de services de technologie informatique, qui ont généré des revenus de 173 665 $ en 2018-2019 (150 409 $ en 2017-2018).

10. Information sectorielle

La présentation de l'information sectorielle est fondée sur le cadre ministériel des résultats du Commissariat. Se reporter à la note 1 pour plus de détails sur les responsabilités essentielles du Commissariat. Les services internes, afin de faciliter le processus de paiement, engagera des dépenses pour l'organisation dans son ensemble pour les services corporatifs fournis à l'organisation ainsi que les dépenses d'amortissement. Ces dépenses sont imputées à la fin de l'année afin de mieux représenter les dépenses segmentées. La méthodologie utilisée pour répartir l'allocation est basée sur le nombre d'équivalent à temps plein par programme. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites dans le sommaire des principales conventions comptables à la note 2. Le tableau suivant présente les charges engagées et les revenus générés pour les principaux programmes, par principaux articles de dépenses et type de revenus. Les résultats de chaque segment pour la période sont comme suit:

 
Information sectorielle
(en milliers de dollars) Protection du droit à la vie privée Services internes 2019 2018
Charges de fonctionnement
Salaires et avantages
sociaux des employés
15 491 4 953 20 444 21 436
Services professionnels
et spéciaux
2 062 1 255 3 317 2 345
Locaux 1 192 377 1 569 1 545
Amortissement des
immobilisations corporelles
448 160 608 503
Déplacements et communications 512 134 646 643
Location 180 321 501 575
Information 377 85 462 616
Matériel 196 144 340 653
Services publics, fournitures et approvisionnements 106 55 161 98
Réparation et entretien 2 50 52 79
Autres 18 6 24 12
Total Charges de fonctionnement 20 584 7 540 28 124 28 505
 
Paiements de transfert (1) 492 - 492 468
 
Revenus
Services de soutien internes - 174 174 150
Total des revenus - 174 174 150
 
Coût net des activités poursuivies 21 076 7 366 28 442 28 823
(1) Le Programme des contributions du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada finance la recherche indépendante et les initiatives connexes d’application des connaissances sur la protection de la vie privée.

11. Événement subséquent

Le 12 juin 2019, le gouvernement du Canada et 15 de ses syndicats de la fonction publique ont signé une entente visant à indemniser les employés actuels et anciens du gouvernement qui ont subi des dommages en raison des problèmes associés à leur paye causés par le système de paye Phénix. Les dispositions de cette entente viseront également les employés exclus des 15 syndicats, ainsi que les employés non représentés et les cadres. L'indemnité pour les exercices 2016-2017 à 2018-2019 comprend jusqu'à 4 jours de congé annuel supplémentaires qui seront ajoutés aux soldes de congés des employés en 2019-2020. Le Commissariat évalue ces crédits de congé annuel supplémentaires à environ 97 896$.

12. Renseignements comparatifs

Certains chiffres comparatifs ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l’exercice en cours. Pour préciser, les charges de 2017-2018 présentées dans l’État des résultats et de la situation financière nette ont été reclassées par responsabilité essentielle (consultez la note 1). Les responsabilités essentielles du Bureau sont présentées dans son Cadre ministériel des résultats, conformément avec la Politique sur les résultats du Conseil du Trésor.

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