Les réseaux privés virtuels (RPV) vous permettent d’établir un canal de communication sécurisé entre votre appareil informatique et un serveur. Après vous être connecté au serveur, vous pouvez accéder à un réseau privé qui héberge des fichiers de travail ou des applications ou bien utiliser le serveur comme relais vers du contenu Internet lorsque vous naviguez à partir d’un réseau public.
En mai dernier, le Global Privacy Enforcement Network (GPEN) a effectué son deuxième ratissage annuel pour la protection de la vie privée, axé cette fois-ci sur les applications mobiles.
Le Commissariat a le plaisir d’organiser la 49e Conférence du groupe de Berlin, connu officiellement sous le nom de Groupe de travail international sur la protection des données dans les télécommunications. Cette conférence, qui a lieu pour la première fois au Canada, se déroule aujourd’hui et demain à Montréal. Les participants, qui représentent plus de vingt autorités de protection des données et de la vie privée, vont se pencher sur des sujets liés à la protection de la vie privée tels que les paiements électroniques, les enregistreurs de données routières et la localisation.
Il y a un débat depuis belle lurette entre les défenseurs de la vie privée et les représentants du gouvernement sur le degré d’intérêt du gouvernement envers l’information transmise sur les réseaux nationaux et internationaux. L’adoption de la USA PATRIOT Act a intensifié ce débat et suscité des préoccupations au sein d’un plus grand public.
Le 11 octobre dernier, dans 22 villes d’Europe, les citoyennes et les citoyens ont manifesté pour exprimer leurs préoccupations concernant ce qu’ils perçoivent comme une augmentation des sociétés de surveillance créées par les gouvernements. Le 11 octobre était la journée Freedom Not Fear – « La liberté, pas la peur » – organisée par le Groupe de travail allemand sur la conservation des données. Rien qu’à Berlin, plus de 15 000 manifestants se sont rassemblés dans le cadre d’un rallye qui a pris fin à la Porte de Brandebourg (les organisateurs prétendent que 15 000 est le nombre à la baisse avancé par les autorités, et que le nombre réel serait plus près de 50 000). Des actions pacifiques et créatives ont eu lieu partout en Europe, y compris des performances artistiques à Vienne, des lectures publiques à Rome et, à Londres, un collage réalisé à partir de photos provenant d’équipement et de tactiques de surveillance en cours au Royaume-Uni.
La communauté de protection de la vie privée limite-t-elle son influence en se concentrant sur les incidents et les obsessions de la vie quotidienne? En réagissant aux décisions prises par des entreprises individuelles, en se centrant sur des défis techniques spécifiques et en accédant en fin de compte à la création d’outils qui résoudront ces défis techniques mais permettront aussi l’érosion de notre droit à la vie privée, faisons-nous preuve d’un manque de vision à long terme?
Nous avons déjà abordé dans ce blogue le mouvement en faveur de la transférabilité des données, qui prend de plus en plus d’ampleur. Ce qui rend la transférabilité des données intéressante, c’est qu’elle nous donnerait un moyen facile de faire un genre de « copier-coller » pour déplacer nos renseignements personnels d’un endroit à un autre.